!! **YunoHost ne supporte plus officiellement Docker depuis les problèmes rencontrés avec la version 2.4+. En cause, YunoHost dépend désormais de systemd et Docker a décidé qu’il ne le supporterait pas nativement (et il y a d'autres problèmes liés au firewall et aux services).**
* Un serveur dédié ou virtuel avec Debian 10 (Buster) pré-installé <small>(avec un **kernel >= 3.12**)</small>, 512Mo de RAM et 16Go de capacité de stockage (au moins) ;
* Un ordinateur x86 avec [VirtualBox installé](https://www.virtualbox.org/wiki/Downloads) et assez de RAM disponible pour lancer une petite machine virtuelle avec 1024Mo de RAM et 8Go de capacité de stockage (au moins) ;
* Une carte microSD : 16Go de capacité (au moins), [classe « A1 »](https://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_SD#Vitesse) hautement recommandée (comme par exemple [cette carte SanDisk A1](https://www.amazon.fr/SanDisk-microSDHC-Adaptateur-homologu%C3%A9e-Nouvelle/dp/B073JWXGNT/)) ;
! N.B. : Installer YunoHost dans une VirtualBox est utile pour tester la distribution. Pour réellement s'autohéberger sur le long terme, il vous faudra probablement une machine physique (vieil ordinateur, carte ARM...) ou un serveur en ligne.
<ahref="https://www.armbian.com/download/"target="_BLANK"type="button"class="btn btn-info col-sm-12">[fa=external-link] Télécharger l'image pour votre carte sur le site d'Armbian</a>
!!! N.B.: il vous faut télécharger l'image Armbian Buster.
Maintenant que vous avez téléchargé l’image de {{image_type}}, vous devez la mettre sur {% if arm %}une carte microSD{% else %}une clé USB ou un CD/DVD.{% endif %}
Si vous êtes sur GNU/Linux / macOS et que vous êtes familier avec la ligne de commande, il est possible de flasher la clef USB ou carte SD avec dd. Vous pouvez identifier le nom du périphérique avec `fdisk -l` ou `lsblk`. Une carte SD s'appelle typiquement `/dev/mmcblk0`. ATTENTION à faire attention de prendre le bon nom !
* Pour les utilisateurs et utilisatrices souhaitant configurer la carte pour la connecter via le WiFi à la place, voir [cet exemple](https://www.raspberrypi.org/documentation/configuration/wireless/wireless-cli.md).
* (Faculatif) Il est possible de brancher un écran et clavier sur votre serveur en cas de soucis ou pour vérifier que le processus de démarrage (boot) se passe bien ou encore pour avoir un accès direct en console.
! Si vous rencontrez l'erreur "VT-x is not available", il vous faut probablement activer (enable) la virtualisation dans les options du BIOS de votre ordinateur.
* Démarrez votre serveur avec la clé USB ou le CD-ROM inséré, et sélectionnez-le comme **périphérique de démarrage (bootable device)** en pressant l’une des touches suivantes (dépendant de votre ordinateur) :
`<ESC>`, `<F9>`, `<F10>`, `<F11>`, `<F12>` or `<DEL>`.
* N.B. : si le serveur était précédemment installé avec une version récente de Windows (8+), vous devez d'abord demander à Windows de « redémarrer réellement ». Vous pouvez le faire dans une oiption du menu « Options de démarrage avancées ».
Les Raspberry Pi 1 et 0 ne sont pas totalement supportés à cause de [problèmes de compilation pour cette architecture](https://github.com/YunoHost/issues/issues/1423).
Ensuite, il vous faut [trouver l'adresse IP locale de votre serveur](/finding_the_local_ip) pour vous connecter en tant que root [via SSH](/ssh) avec le mot de passe temporaire `1234`.
- Ouvrez la ligne de commande sur votre serveur (soit directement, soit avec [SSH](/ssh))
- Assurez-vous d'être connecté en tant que root (ou tapez `sudo -i` pour le devenir)
- Lancez la commande suivante :
```bash
curl https://install.yunohost.org | bash
```
!!! Si `curl` n'est pas installé sur votre système, il vous faudra peut-être l'installer avec `apt install curl`.
!!! Autrement, si la commande n'affiche rien du tout, vous pouvez tenter `apt install ca-certificates`
!!! **Note pour les utilisateurs avancés inquiets à propos de l'approche `curl|bash` :** prenez le temps de lire ["Is curl|bash insecure?"](https://sandstorm.io/news/2015-09-24-is-curl-bash-insecure-pgp-verified-install) sur le blog de Sandstorm, et possiblement [cette discussion sur Hacker News](https://news.ycombinator.com/item?id=12766350&noprocess).
{% endif %}
## [fa=cog /] Lancer la configuration initiale
!!! Si vous êtes en train de restaurer une sauvegarde YunoHost, vous devez sauter cette étape et vous référer à la section [Restaurer durant la postinstallation à la place de cette étape de configuration initiale](/backup#restoring-during-the-postinstall).
Dans un navigateur web, tapez dans la barre d'adresse **{% if internetcube %}`https://internetcube.local`{% else %}`https://yunohost.local`{% endif %}**.
!!! Si ça ne fonctionne pas, vous devez [chercher l'adresse IP locale du serveur](/finding_the_local_ip). L'adresse ressemble typiquement à `192.168.x.y`, et vous devriez taper `https://192.168.x.y` dans la barre d'adresse du navigateur.
{% else %}
Vous pouvez lancer la configuration initiale à partir du navigateur en tapant l'**adresse IP publique de votre serveur**. Généralement, votre fournisseur de VPS vous indique l'IP dans un mail ou sur sa console de gestion.
! Lors de la première visite, vous rencontrerez très probablement un avertissement de sécurité lié au certificat utilisé. Pour le moment, votre serveur utilise un certificat auto-signé. Vous pourrez plus tard ajouter un certificat automatiquement reconnu par les navigateurs comme décrit dans [la page sur les certificats](/certificate). En attendant, ajoutez une exception de sécurité pour accepter le certificat actuel. Toutefois, **s'il vous plaît**, ne prenez pas l'habitude d'accepter ce genre d'alerte de sécurité !
C’est le nom de domaine qui permettra l’accès à votre serveur ainsi qu’au **portail d’authentification** des utilisateurs. Vous pourrez ensuite ajouter d'autres domaines, et changer celui qui sera le domaine principal si besoin.
* Si l'auto-hébergement est tout neuf pour vous et que vous n'avez pas encore de nom de domaine, nous recommandons d'utiliser un domaine en **.nohost.me** / **.noho.st** / **.ynh.fr** (exemple : `homersimpson.nohost.me`). S'il n'est pas déjà utilisé, le domaine sera automatiquement rattaché à votre serveur YunoHost, et vous n’aurez pas d’étape de configuration supplémentaire. Toutefois, notez que l'utilisation d'un de ces noms de domaines implique que vous n'aurez pas le contôle complet sur votre configuration DNS.
* Si en revanche vous avez déjà votre propre nom de domaine, vous souhaitez probablement l'utiliser. Vous aurez donc besoin ensuite de configurer les enregistrements DNS comme expliqué [ici](/dns_config).
!!! Oui, vous *devez* configurer un nom de domaine. Si vous n'avez pas de nom de domaine et que vous n'en voulez pas en **.nohost.me**, **.noho.st** ou **.ynh.fr**, vous pouvez utilisez un « faux » domaine comme par exemple `yolo.test` et modifier votre fichier `/etc/hosts` pour que ce domaine pointe vers l'IP de votre serveur, comme expliqué [ici](/dns_local_network).
C’est le mot de passe qui vous permettra d’accéder à l’interface d’administration de votre serveur. Vous pourrez également l’utiliser pour vous connecter à distance [via SSH](/ssh), ou [en SFTP](/filezilla) pour transférer des fichiers. De manière générale, c’est la **clé d’entrée à votre système**, pensez donc à la choisir attentivement.
Une fois la configuration initiale faite, vous devriez être capable de vous connecter à l'interface d'administration web en utilisant le mot de passe d'administration.
Bien que votre serveur dispose maintenant d'un utilisateur `admin`, cet utilisateur `admin` n'est pas un utilisateur "standard" et ne peut pas se connecter sur le [portail utilisateur](/users).
!!! Le premier utilisateur que vous créez est un peu spécial : il recevra les emails envoyés à `root@votredomaine.tld` et `admin@votredomaine.tld`. Ces emails peuvent être utilisés pour envoyer des informations ou des alertes techniques.
Le système de diagnostic est conçu pour fournir un moyen facile de valider que tous les aspects critiques de votre serveur sont proprement configurés et pour vous guider dans la résolution des problèmes soulevés. Le diagnostic se lance deux fois par jour et envoie une alerte si un dysfonctionnement est détecté.
!!! N.B. : **ne partez pas en courant** ! La première fois que vous lancerez le diagnostic, il est assez normal d'avoir plusieurs alertes rouges ou jaunes car vous devez généralement [configurer les enregistrements DNS](/dns_config) (si vous n'utilisez pas un domaine `.nohost.me`, `.noho.st` ou `.ynh.fr`), ajouter un fichier de swap {%if at_home %} et/ou [configurer la redirection des ports](/isp_box_config){% endif %}.
!!! Si une alerte n'est pas pertinente (par exemple parce que vous ne pensez pas utiliser une fonctionnalité spécifique), il est tout à fait convenable d'indiquer le dysfonctionnement comme « À ignorer » en allant dans l'administration web > Diagnostic, et en cliquant sur bouton « Ignorer » pour ce dysfonctionnement spécifique.
Une fois que vous avez configuré, si nécessaire, les enregistrements DNS et la redirection de ports, vous devriez être en mesure d'installer un certificat Let's Encrypt. Ceci permettra de supprimer l'étrange alerte de sécurité vue plus tôt.
Vous avez maintenant un serveur plutôt bien configuré. Si vous découvrez YunoHost, nous vous recommandons de jeter un oeil à [la visite guidée](/overview). Vous devriez aussi être en mesure d'[installer vos applications favorites](/apps). N'oubliez pas de [prévoir des sauvegardes](/backup) !